Summary
- Les hôtes du Jardin des Plantes
- Les oiseaux
- Le verdier d’Europe
- Le troglodyte mignon
- La sittelle torchepot
- Le rougegorge familier
- Le pouillot véloce
- Le pinson des arbres
- Le pigeon ramier
- La pie bavarde
- La mouette rieuse
- Le moineau domestique
- La mésange charbonnière
- La mésange bleue
- Le merle noir
- Le martin pêcheur
- Le goéland argenté
- Le gobemouche gris
- Le geai des chênes
- L’étourneau sansonnet
- L’épervier d’Europe
- La corneille noire
- La chouette hulotte
- Le choucas des tours
- Le canard colvert
- L’accenteur mouchet
- L’orvet fragile
- Les amphibiens
- L’yponomeute et le fusain
- Les oiseaux
Petit rapace européen, l’Épervier d’Europe (Accipiter nisus) est souvent décrit en des termes peu flatteurs : rôdeur, profiteur, opportuniste… Il est cependant pourvu des qualités d’un excellent chasseur et sait faire preuve de persévérance.
Prédateur discret, l’épervier est pourtant l’un des rapaces les plus répandus en Europe. Présent sur l’ensemble du territoire français, il vit de préférence dans des environnements où alternent espaces ouverts et bois peu étendus. Vous ne trouverez pas d’épervier en plein cœur d’une forêt dense ! Quelques spécimens ont été observés en région parisienne, en milieu urbain. Ils y trouvent très certainement les espaces propices à leur mode de vie, ainsi que de nombreuses proies.
L’épervier se nourrit principalement de petits passereaux, ou de pigeons. Sa technique de chasse est basée essentiellement sur l’effet de surprise. Au moment de la prédation, l’épervier vole à faible hauteur et profite des arbres, des buissons ou des immeubles pour se cacher et préparer une attaque soudaine sur les bandes de passereaux, particulièrement quand ceux-ci sont occupés à se nourrir dans un espace ouvert. Chasseur obstiné et persévérant, il poursuivra sa proie, même si celle-ci s’est réfugiée dans un buisson. Il n’hésitera pas à frapper les branchages pour la débusquer ou à la poursuivre à pied ! Les abreuvoirs et mangeoires à oiseaux sont aussi d’excellents "spots" de chasse pour ce prédateur, dont la patience et l’opportunisme n’ont d’égales que sa ténacité.
Souvent silencieux, l’épervier a été rarement observé au Jardin des Plantes. Mais son ombre plane pourtant au-dessus de vos têtes : il s’est d’ailleurs fait surprendre en plein repas…
Sa fiche sur le site de l’Inventaire national du Patrimoine naturel