Summary
- Les hôtes du Jardin des Plantes
- Les oiseaux
- Le verdier d’Europe
- Le troglodyte mignon
- La sittelle torchepot
- Le rougegorge familier
- Le pouillot véloce
- Le pinson des arbres
- Le pigeon ramier
- La pie bavarde
- La mouette rieuse
- Le moineau domestique
- La mésange charbonnière
- La mésange bleue
- Le merle noir
- Le martin pêcheur
- Le goéland argenté
- Le gobemouche gris
- Le geai des chênes
- L’étourneau sansonnet
- L’épervier d’Europe
- La corneille noire
- La chouette hulotte
- Le choucas des tours
- Le canard colvert
- L’accenteur mouchet
- L’orvet fragile
- Les amphibiens
- L’yponomeute et le fusain
- Les oiseaux
Quelques notes scandées suivies d’un trille roulé aigu : un chant qui annonce la Mésange bleue (Cyanistes caeruleus).
Petite cousine de la Mésange charbonnière dont elle a les mœurs, elle est plus vive, plus nerveuse et se distingue par le bleu cobalt de son capuchon, de ses épaulettes et de sa queue. Les jeunes se reconnaissent à leurs joues jaunes pâles ainsi qu’à leur plumage plus jaune que celui de l’adulte, mais aussi plus terne.
Quand elle s’aventure à l’extrémité des rameaux feuillés, en quête des insectes qui constituent l’essentiel de sa nourriture, la mésange bleue est une championne de l’acrobatie. Tolérante et acceptant volontiers la compagnie de ses semblables, elle sait toutefois se montrer agressive lorsqu’il s’agit de se faire respecter aux abords d’une mangeoire ! Elle forme en automne et jusqu’au cœur de l’hiver, associée à d’autres oiseaux d’espèces différentes, des bandes bruyantes et vagabondes. En Europe, la mésange bleue est une migratrice partielle.
Une mésange d’un nouveau genre…
Au début des années 2000, grâce à des études portant sur l’ADN, des chercheurs ont démontré l’existence de deux espèces de mésange bleue auparavant confondues : Parus caeruleus en Europe, et Parus teneriffae en Afrique du Nord, aux Canaries et sur Pantelleria, une petite île italienne située entre la Sicile et la côte tunisienne. Un peu plus tard, en 2005, des études de systématique* plus poussées ont conclu à la nécessité de remanier la classification des mésanges.
C’est pourquoi, à la fin de l’année 2009, la Commission de l’Avifaune Française, organisation chargée de tenir à jour la liste des oiseaux de France, a pris la décision de changer le nom scientifique de la mésange bleue. Celle-ci n’appartient désormais plus au genre Parus, mais fait désormais partie du genre Cyanistes, qui comporte notamment la mésange bleue européenne (Cyanistes caeruleus), la mésange bleue nord-africaine (Cyanistes teneriffae) et la mésange azurée (Cyanistes cyanus).
Des changements qui ne devraient pas empêcher ces petits passereaux colorés de continuer à zinzinuler !
*La systématique est la discipline scientifique qui a pour objectif le dénombrement et la classification des taxons. Un taxon est une unité de classification regroupant l’ensemble des êtres vivants présentant des caractéristiques communes (exemple : l’ordre des Carnivores est un taxon rassemblant tous les animaux possédant une mâchoire et une denture qui leur permet de chasser et de manger d’autres animaux. Parmi les Carnivores, la famille des Félidés est le taxon comportant tous les Félins, celle des Canidés le taxon comportant tous les chiens etc.)
Sa fiche sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel