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Le cerf de Shomburgk © MNHN - L. Bessol
Le cerf de Shomburgk © MNHN - L. Bessol

Le cerf de Shomburgk

Le cerf de Schomburgk exposé dans la salle des espèces disparues est l’unique spécimen naturalisé au monde de cette espèce. Il s’agit de l’animal ayant vécu au Jardin des Plantes jusqu’en 1868.

Fiche d'identité

Nom vernaculaire
Cerf de Shomburgk
Nom scientifique
Rucervus schomburgki
Règne
Animal
Embranchement
Chordés
Classe
Mammifères
Ordre
Artiodactyles
Famille
Cervidés
Genre
Cervus
Espèce
schomburgki
Numéro d'inventaire
MNHN-ZM-MO-1868-245
Statut UICN
Éteint (EX)
Dimensions
Le cerf de Schomburgk mesure environ un mètre au garrot et 180 cm de long et pèse 100 kg en moyenne.
Pays
Thaïlande
Statut
Espèce éteinte à cause d’une chasse intensive et de l’exploitation de son habitat pour la culture du riz.
Habitat et mode de vie
Le cerf de Schomburgk vivait dans les zones marécageuses, à l’écart des zones de végétation dense, lors de la saison sèche. Les animaux migraient vers des territoires moins humides pendant la saison des pluies. Ces cerfs vivaient en troupeau composés d’un mâle adulte, de quelques femelles et des jeunes. Seuls les mâles possédaient des bois, de 30 à 80 cm de haut.
Reproduction
Il existe très peu de données sur la reproduction du cerf de Schomburgk.

Une espèce peu étudiée
Le cerf de Schomburgk a été décrit en 1863 par Edward Blyth, qui l’a nommé d’après Sir Robert H. Schomburgk, consul de Bangkok de 1857 à 1864. L’espèce, très chassée pour ses bois auxquels les Chinois attribuaient des vertus médicinales, aurait régressé rapidement à cause du défrichement de son habitat pour la culture du riz. Le dernier animal observé dans la nature est tué en 1932. Le dernier cerf vivant en captivité meurt en 1968. Aucun naturaliste occidental n’a pu observer l’espèce dans son habitat naturel. La seule photographie connue a été prise au zoo de Berlin en 1911.

Un spécimen rare au Jardin des Plantes
Le cerf de Schomburgk a été gardé en captivité dans quelques pays comme la Thaïlande, la France et l’Allemagne. Le cerf du Muséum national d’Histoire naturelle fut rapporté en 1862 du Siam, l’actuelle Thaïlande, par Marie-Firmin Bocourt, zoologiste, graveur et illustrateur français.  Il vécut à la Ménagerie du Jardin des Plantes jusqu’en 1868. À sa mort, le cerf fut naturalisé. Il fait maintenant partie des collections du Muséum.

Une espèce éteinte ?
En 1991, Laurent Chazée, agronome, découvre une paire d’andouillers à vendre dans une boutique de produits médicinaux au Laos. Ces bois viennent, d’après le vendeur, d’un animal tué en 1990 dans une région voisine. Plus tard, Chazée identifie les bois comme appartenant à un cerf de Schomburgk, censé s’être éteint 50 ans auparavant. Cependant, aucune population de ce cerf n’ayant été observée de façon certaine, cette espèce est toujours considérée comme éteinte.

Où le trouver ?
Le cerf de Schomburgk se trouve dans la Grande Galerie de l'Évolution, au niveau 2 "L'Homme, facteur d'évolution", dans la salle des espèces menacées et disparues.

Fiche espèce : le cerf de Schomburgk

Généralités
Le cerf de Schomburgk mesure environ un mètre au garrot et 180 cm de long et pèse 100 kg en moyenne.

Statut
C’est une espèce éteinte, à cause d’une chasse intensive et de l’exploitation de son habitat pour la culture du riz.

Répartition
Le cerf de Schomburgk a été observé uniquement en Thaïlande.

Habitat et mode de vie
Le cerf de Schomburgk vivait dans les zones marécageuses, à l’écart des zones de végétation dense, lors de la saison sèche. Les animaux migraient vers des territoires moins humides pendant la saison des pluies. Ces cerfs vivaient en troupeau composés d’un mâle adulte, de quelques femelles et des jeunes. Seuls les mâles possédaient des bois, de 30 à 80 cm de haut.

Reproduction
Il existe très peu de données sur la reproduction du cerf de Schomburgk.

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