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Fermeture exceptionnelle 
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Gaur (Bos frontalis gaurus) © MNHN - Jérôme Munier
Gaur (Bos frontalis gaurus) © MNHN - Jérôme Munier

Gaur

Le gaur, le plus gros des bovidés sauvages, vit en Inde et dans le sud-est asiatique. Ses populations sont dispersées et séparées les unes des autres en raison du morcellement de leur territoire. Il a déjà disparu du Sri Lanka et il doit sa survie aux réserves mises en place.

Fiche d'identité

Nom vernaculaire
Gaur
Nom scientifique
Bos gaurus
Classe
Mammifères
Ordre
Cétartiodactyles
Famille
Bovidés
Genre
Bos
Espèce
gaurus
Statut UICN
Espèce vulnérable (VU)
Durée de vie
30 ans
Taille et Poids
2 m au garrot ; 1 tonne maximum
Gestation
9 mois, 1 petit
Habitat naturel
collines forestières, prairies herbeuses
Régime alimentaire
herbes majoritairement, feuilles, branchages
Région d'origine
Inde, Asie du sud-est
Programme de conservation
EEP

MODE DE VIE

Le gaur vit essentiellement dans les zones forestières et vallonnées, il se repose pendant les heures les plus chaudes. Perturbé par l’activité humaine (chasse, déforestation) dans certaines régions, il est devenu nocturne et s’active au lever de la lune. Les gaurs vivent en groupe d’une dizaine d’individus, parfois jusqu’à 40, composé de femelles et d’un seul mâle mature. Les jeunes mâles forment des groupes de célibataires. En vieillissant ils ont tendance à devenir solitaires.
1,6 kilomètre, c’est la distance à laquelle s’entend le profond meuglement du mâle quand, lors de la reproduction, il appelle les femelles. Les naissances ont lieu généralement pendant les mois les plus chauds. Les nouveau-nés pèsent 20 kg. Ils sont sevrés vers 9 mois.
En cas de danger, il émet un long sifflement.

SIGNES DISTINCTIFS

Le gaur est le plus gros bovidé sauvage, il est si imposant que ses prédateurs sont rares. Si les panthères, les crocodiles ou les dhôles peuvent attaquer les jeunes, seul le tigre ose affronter les adultes mais le gagnant n’est pas toujours le félin ! Si les mâles peuvent peser jusqu’à une tonne, les femelles ne dépassent jamais 800 kg. Les deux sexes portent d’imposantes cornes jaunes aux pointes noires. Sous l’encolure pendent des replis de peau, les fanons, et des épaules à la moitié du dos s’étend une imposante bosse musculaire.

conservation

Trophée « de taille » pour les chasseurs, il vit dans un habitat qui se réduit de jour en jour. Son aire de répartition a diminué de 80 % en un siècle. Les populations déclinent dramatiquement : il reste environ 20 000 gaurs sauvages dispersés et isolés les uns des autres dans des régions très limitées. En Inde, 90 % des gaurs vivent dans des réserves. Au Muséum national d’Histoire naturelle les gaurs font l’objet d’activités de recherche et de conservation. La Ménagerie du Jardin des Plantes gère le programme d'élevage européen des gaurs en captivité.

Femelle Gaur avec son petit © MNHN - Jérôme Munier
Femelle Gaur avec son petit © MNHN - Jérôme Munier
Gaur jeune © MNHN - FG Grandin
Gaur jeune (Bos frontalis gaurus) © MNHN - FG Grandin

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