Sommaire
- Les hôtes du Jardin des Plantes
- Les oiseaux
- Le verdier d’Europe
- Le troglodyte mignon
- La sittelle torchepot
- Le rougegorge familier
- Le pouillot véloce
- Le pinson des arbres
- Le pigeon ramier
- La pie bavarde
- La mouette rieuse
- Le moineau domestique
- La mésange charbonnière
- La mésange bleue
- Le merle noir
- Le martin pêcheur
- Le goéland argenté
- Le gobemouche gris
- Le geai des chênes
- L’étourneau sansonnet
- L’épervier d’Europe
- La corneille noire
- La chouette hulotte
- Le choucas des tours
- Le canard colvert
- L’accenteur mouchet
- L’orvet fragile
- Les amphibiens
- L’yponomeute et le fusain
- Les oiseaux
Arrivé depuis peu dans la capitale, le Goéland argenté (Larus argentatus michaellis Naumanti) n’a pas eu de mal à s’acclimater…
Paris-Plage ?
Attirés sans doute par la proximité de la Seine et la présence de congénères en captivité, des Goélands argentés à pieds jaunes se sont installés au Jardin des Plantes voici une vingtaine d’années.
Reconnaissable à leurs pattes orange vif, ils se distinguent des autres goélands par leurs becs jaunes-orangé vifs plus court et plus épais, présentant une tache rouge sur la partie inférieure. Lorsque les oisillons frappent de leur bec la tâche d’un goéland adulte, celui-ci régurgite la nourriture qui leur est destinée. Se nourrissant de poissons, mollusques ou crustacés, le Goéland argenté ne dédaigne pas les œufs d’autres oiseaux, voire les petits oisillons. Il fréquente également les décharges publiques où il se procure quantité de déchets alimentaires. Alors que les mouettes ont tendance à quitter la cité dès le mois de février pour nicher hors de l’enceinte de la ville, les goélands commencent depuis quelques années à nicher sur les toits de Paris et on dénombre aujourd’hui plusieurs dizaines de couples dans la ville.
Sa fiche sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel