Sommaire
- Les hôtes du Jardin des Plantes
- Les oiseaux
- Le verdier d’Europe
- Le troglodyte mignon
- La sittelle torchepot
- Le rougegorge familier
- Le pouillot véloce
- Le pinson des arbres
- Le pigeon ramier
- La pie bavarde
- La mouette rieuse
- Le moineau domestique
- La mésange charbonnière
- La mésange bleue
- Le merle noir
- Le martin pêcheur
- Le goéland argenté
- Le gobemouche gris
- Le geai des chênes
- L’étourneau sansonnet
- L’épervier d’Europe
- La corneille noire
- La chouette hulotte
- Le choucas des tours
- Le canard colvert
- L’accenteur mouchet
- L’orvet fragile
- Les amphibiens
- L’yponomeute et le fusain
- Les oiseaux
Tels deux silex frappés rapidement qui claquent en cascade, un Rougegorge familier pousse son chant d’alarme dans les buissons, puis enchaîne sur une brève phrase liquide, cristalline, empreinte d’une grande mélancolie.
Doux et paisible le Rougegorge (Erithacus rubecula Linné), avec ses grands yeux noirs ? Pas exactement… Il est en effet difficile de trouver plus intolérant et agressif à l’égard de tout oiseau de sa propre espèce. Hautement territorial, il gonfle et expose son poitrail orange vers tout intrus osant violer son intimité, pour l’intimider.
Si cela ne suffit pas, le combat débute, âpre et violent. Les batailles entre mâles durent généralement moins d’une minute, mais il arrive qu’ils s’étendent sur plusieurs heures, et qu’ils se terminent par la mort de l’un des deux protagonistes.
L’arrivée automnale de nombreux migrateurs parmi les sédentaires restés sur place ne fait qu’exacerber les querelles. Il faut dire que le cœur de ce querelleur poids plume bat à près de 1 000 pulsations à la minute !
Très commun dans la majeure partie de l’Europe, le Rougegorge se nourrit principalement d’insectes et de petits vertébrés, complétant parfois son régime de graines, fruits ou baies.
Sa fiche sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel