Sombres, velues, venimeuses… les araignées ont mauvaise réputation. Elles ne sont pourtant pas des monstres poilus, mais des bêtes aux capacités étonnantes, qui jouent un rôle essentiel dans la chaîne alimentaire.
Dans une ambiance claire et lumineuse, le visiteur découvre cet animal fascinant, son mode de vie et le travail des chercheurs qui les étudient au quotidien. Pour l’accompagner dans cette exploration : des dispositifs ludiques pour apprendre en manipulant ou jouant, des photos scientifiques et artistiques, des films, des reproductions dix fois plus grandes, des bornes audio pour écouter contes et légendes… Pas de panique pour les arachnophobes ! Les zones susceptibles de les effrayer sont clairement signalées.
À l’occasion de cette exposition, le Muséum s’associe à nouveau avec des écoles d’art. Les étudiants de l’ESAG Penninghen (École supérieure de design, d’art graphique et d’architecture intérieure), ont imaginé un mur d’images animées en préambule à la visite. Ceux de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs ont investi le hall des baleines en tissant un épilogue arachnéen et humoristique sur les relations entre hommes et araignées.
Une variété d’espèces
Une sculpture métallique permet d’observer l’anatomie des aranéides. Les 4 paires de pattes ou les 2 appendices, en avant de la tête, appelés chélicères sont des traits caractéristiques des araignées. Elles peuvent aussi être très différentes d’une espèce à l’autre ; leur ordre compte plus de 40 000 espèces dans le monde ! Beaucoup sont si petites qu’elles passent inaperçues. Des reproductions de fossiles montrent que ces arthropodes peuplaient déjà la Terre il y a 390 millions d’années. Dans un espace labyrinthique, des extraits de films sont présentés, où l’araignée a généralement un rôle terrifiant.