Des Kerguelen à Tonga, d’Ouessant aux Antilles, îles chaudes ou froides captivent et intriguent. Géologues, préhistoriens, botanistes, zoologues ou ethnologues, voient dans ces continents à taille réduite, des objets d’étude inégalables. Ces microcosmes sont des lieux privilégiés pour l’observation scientifique de la complexité du monde vivant, à travers les relations entre les populations humaines, animales et végétales.
Dans un décor tout en courbes, évocateurs des rivages, la scénographie favorise une circulation fluide qui invite à un voyage d’île en île.
Qu’est-ce qu’une île ?
Face à quatre grandes photos illustrant la diversité des îles, le visiteur commence son excursion. Sur une immense carte, il peut identifier les îles qui l’ont fait rêver et s’imprégner de l’idée que s’en sont faite savants et illustres prédécesseurs. Synonymes d’aventures fabuleuses ou d’isolement terrifiant, les îles sont un moteur pour l’imaginaire comme le rappellent les allusions à l’île au trésor de Stevenson ou la plus écossaise île noire de Tintin.
L’isolement
En longeant la proue de la Santa Maria, l’un des trois navires qui accompagnèrent Christophe Colomb, le visiteur s’imprègne de quelques phrases du journal de l’explorateur. Il pénètre ensuite dans un espace où plusieurs plateaux de bois aux bords en pente douce constituent des îlots accueillant animaux naturalisés, textes, photos ou objets. Cet ensemble insolite reflète les effets de l’isolement qui favorise souvent la différenciation. Tortue des Galápagos, chou des Kerguelen ou statue de l’île de Pâques permettent d’examiner particularités biologiques et productions originales des hommes.