Nature prisée, nature méprisée
Circulant entre des îlots, le visiteur prend conscience de la fragilité de la diversité et en contemple les représentants disparus ou menacés. Traquées, car perçues comme nuisibles, chassées, plumées ou pêchées pour leur saveur particulière ou la beauté de leurs attributs, nous faisons connaissance avec les victimes directes de l’Homme. S’ensuivent d’autres spécimens qui ont indirectement pâti de ses actions via la pollution, les marées noires ou les pesticides.
Homme - Nature : vivre ensemble
Deux impressionnants aurochs encadrent l’entrée de la troisième partie de Nature vive. Le cadre, théâtral et dépouillé, se compose de quatre grands socles, éclairés de l’intérieur, présentant des espèces symboliques : le panda géant, l’éléphant d’Afrique, le bois tropical et le coléoptère pique-prune.
A travers ces quatre symboles de notre relation à la nature, le visiteur passe de l’émotion à la prise de conscience, il est spectateur, acteur, maître de ses choix et de ses opinions. Ainsi s’amorce en douceur, au gré des spécimens et de leur histoire personnelle ou générale, le début d’une réflexion qui dépasse le stade de l’exposition. Notre future relation à la nature est une question de choix, c’est bâtir un projet où la décision est prise par tous, avec un objectif commun : favoriser un maximum de diversité. La biodiversité est un débat de société au quotidien. Nature Vive démontre cette volonté de faire cohabiter les intérêts de l’homme et de la nature sur le long terme.