L’environnement du mammouth
Un couloir animé d’effets graphiques et sonores transporte le visiteur 20 000 ans en arrière. Face à un panorama de 15 mètres de long, révélant des espèces existantes naturalisées et les ombres projetées d’autres disparues, il pourra imaginer ce qu’étaient les steppes, vastes étendues herbeuses. Pour ceux qui pensent que le mammouth vivait sous la neige, un bulletin météo de l’époque peut être consulté en utilisant un téléphone disposé à cet effet.
Non, les mammouths ne vivaient pas sous la neige ! Pour le vérifier, le visiteur consulte le bulletin météo de l’époque grâce à un téléphone.
Une vie de mammouth
Cette partie se focalise sur la biologie et le mode de vie des mammouths, que les scientifiques peuvent reconstituer à partir des restes retrouvés. Dima, le bébé mammouth, n’est pas seul, un troupeau de 7 squelettes l’accompagne. Parmi eux, six proviennent du cimetière de Sevsk, près de Moscou. Le septième, offert à la France en 1912, vient des îles Lyakhov. Il a été monté en 1957 par le paléontologue Yves Coppens.
L’Homme et le mammouth
Peau, poils, défenses ou os ont été des matières premières précieuses pour l’Homme. Construite à partir d’ossements, la hutte de Mizyn en Ukraine, reconstituée dans l’exposition, en témoigne. Les statuettes et bijoux en ivoire de mammouth mettent, eux, l’accent sur l’art préhistorique. L’animal était aussi une source d’inspiration comme en attestent les projections des dessins rupestres du plafond de la grotte de Rouffignac, en Dordogne.
La fin des mammouths
Au cœur d’un chantier de fouilles reconstitué, Fred et Jamy, de l’émission « C’est pas sorcier », expliquent la disparition des mammouths, sur un écran. La visite continue avec la question du clonage du géant des steppes. En attendant de rencontrer un mammouth vivant, les visiteurs peuvent se prendre en photo devant la réplique à taille réelle réalisée, à partir de données scientifiques, par Jack Thiney, taxidermiste au Muséum.