Sommaire
- Les hôtes du Jardin des Plantes
- Les oiseaux
- Le verdier d’Europe
- Le troglodyte mignon
- La sittelle torchepot
- Le rougegorge familier
- Le pouillot véloce
- Le pinson des arbres
- Le pigeon ramier
- La pie bavarde
- La mouette rieuse
- Le moineau domestique
- La mésange charbonnière
- La mésange bleue
- Le merle noir
- Le martin pêcheur
- Le goéland argenté
- Le gobemouche gris
- Le geai des chênes
- L’étourneau sansonnet
- L’épervier d’Europe
- La corneille noire
- La chouette hulotte
- Le choucas des tours
- Le canard colvert
- L’accenteur mouchet
- L’orvet fragile
- Les amphibiens
- L’yponomeute et le fusain
- Les oiseaux
Par son chant, son bec ou son plumage, le Verdier d’Europe (Carduelis chloris Linné) est facilement reconnaissable. Ce petit passereau habitué des lisières de forêt, des broussailles et des taillis se plaît dans les parcs et les jardins.
De la taille d’un moineau, le Verdier d’Europe doit son nom à sa couleur vert-olive, brillamment rehaussée par des lisérés jaune vif aux plumes des ailes et de la queue. C’est un grand consommateur de graines (de plantes herbacées ou d’arbres), et son bec solide lui permet, en hiver, de choisir les plus grosses. Le reste de l’année, il consomme également insectes, baies ou fruits, et à la fin de l’été il n’est pas rare de le voir se gaver de graines de tournesol à même la fleur.
Placide d’apparence et plutôt sociable, il devient volontiers bagarreur lorsqu’il s’agit de défendre sa pitance… Les populations de Verdiers d’Europe des pays nordiques ont tendance à migrer vers le sud en hiver, mais sous nos latitudes elles sont généralement sédentaires. Sauf lorsque la neige devient trop épaisse, ou le froid trop vif : ils se déplacent alors vers des régions plus hospitalières, sans que cela ne constitue toutefois une véritable migration.
Depuis un certain temps, le nombre de Verdiers d’Europe diminue dans les zones agricoles, en raison des changements de méthodes d’agriculture. Bien que ces oiseaux se soient adaptés en fréquentant les jardins, un nombre croissant d’échec de nidification a été observé depuis vingt ans.
Sa fiche sur le site de l’Inventaire National du Patrimoine Naturel